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Glossaire
Activation Function
Définition iA

Activation Function

Une fonction d’activation est une fonction mathématique utilisée dans les neurones artificiels pour introduire la non‑linéarité dans le modèle, ce qui permet de résoudre des problèmes complexes tels que la reconnaissance d’image ou la traduction automatique — une vérité bien illustrée dans l’article Activation function: a hidden pillar of neural networks (https://www.innovatiana.com/fr/post/activation-function-in-ai).

Pourquoi sont-elles essentielles ?

  • Introduction de non-linéarité : sans elles, un réseau multi‑couches serait simplement équivalent à un modèle linéaire, inadéquat pour modéliser des relations complexes.
  • Capacité à apprendre des fonctions complexes : elles permettent d’extraire des représentations hiérarchiques dans la vision, le traitement du langage et plus encore.
  • Décision d’activation neuronale : elles transforment la somme pondérée des entrées en un signal utilisable.
  • Stabilité de l’apprentissage : des fonctions comme ReLU évitent la saturation des gradients et favorisent la convergence.

Fonctions courantes

  • Sigmoïde : forme en S, sortie entre 0 et 1, utilisée pour la classification binaire, mais sujette à la saturation.
  • Tanh : sortie entre −1 et 1, centrée autour de zéro, améliore la convergence, bien qu’elle puisse aussi générer des gradients faibles (vanishing gradients).
  • ReLU (Rectified Linear Unit) : f(x) = max(0, x), simple, efficace, largement adoptée dans les CNN.
  • Variants modernes : Leaky ReLU, PReLU, ELU, GELU, Swish... offrent des gradients plus stables, des transitions douces ou des performances accrues.

Cas d’usage concrets

  • Réseaux convolutifs (CNN) : après chaque convolution, une fonction d’activation non linéaire—souvent ReLU—est utilisée pour capter des motifs complexes. En fin de réseau, Softmax transforme les scores en probabilités multi‑classe.

Les fonctions d’activation sont essentielles car elles introduisent une rupture qualitative dans les réseaux de neurones : elles transforment une combinaison linéaire de signaux en une représentation capable de capturer la complexité du monde réel. C’est cette étape qui permet aux réseaux profonds d’extraire des régularités hiérarchiques, par exemple en vision par ordinateur (des pixels → aux contours → aux formes → aux objets).

Au-delà de ReLU, des variantes comme Leaky ReLU ou ELU ont été conçues pour pallier ses limites, notamment les neurones inactifs. Les fonctions plus récentes, telles que GELU ou Swish, introduisent une transition plus progressive et sont devenues incontournables dans les architectures modernes comme les Transformers.

Il ne faut pas sous-estimer l’impact du choix d’une fonction d’activation : un mauvais choix peut ralentir l’apprentissage ou provoquer des gradients instables. À l’inverse, une fonction adaptée peut améliorer la convergence, la robustesse et même l’interprétabilité des sorties (par exemple avec Softmax pour générer des probabilités). En ce sens, l’activation agit comme une charnière invisible entre mathématiques et intelligence artificielle appliquée.

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